sous le porche

 

Au porche de ma maison j'écoute le son de la brise, le chant des oiseaux, le bruissement des insectes, tout un univers oublié, noyés que nous sommes souvent dans les préoccupations factices du monde marchand, les turpitudes qui nous éloignent de nous-mêmes...

Tous les sens en éveil, nous apprenons à aiguiser une attention qui transforme l'entendre en écoute, le voir en observer, le sentir en ressentir...

La métanoïna opère enfin, nous ne sommes plus observateur du monde, mais bien le monde qui s'observe à travers un des produits de son évolution.

Au porche de ma maison j'ai conscience que ces simples moments vécus sont un luxe inouï, celui de nous confronter au miroir du monde de la contemplation, afin de nous aider à retrouver notre véritable identité, sans image, sans nom.

Et à un moment donné, nous pouvons nous asseoir sereinement sans rien attendre car tout est là...