Petit topo à destination des imbéciles pour qui une certaine transmission serait une «vue de l'esprit personnelle» et non un devoir d'adulte


Je n'entrerai pas dans les détails concernant les conséquences de ne pas transmettre notre histoire commune dans ce qu'elle a pu avoir de fantastique ou de plus sombre.
L'amnésie entretenu par des parents indignes (proches ou éloignées, chaque adulte devant se faire parent «instructif» dés lors qu'il entretien une relation avec un enfant) auprès de la jeunesse amène d'ailleurs des répercussions surprenantes quant à l'appréhension du monde par ceux qui seront appelés à prendre la relève (aie aie aie!!) :
d'après un sondage britannique, 49 % des jeunes britanniques ne savent pas ce qui c'est passé pendant la dernière guerre !
Une majorité pense que Sherlock Holmes fût un personnage historique et Churchill un personnage de fiction !
Sans compter les énormités de toutes sortes distillées chez les gamins par ces mêmes idiots qui raillent les intello comme étant élitistes (signifiant leur paresse crasse) et préfèrent donner comme exemple le moindre connard sachant jouer de la baballe sur un stade (quel exemple en effet dans la construction individuelle et l'autonomie, face aux requins mercantilistes toujours aux aguets des nouvelles proies, qui adultes n'auront plus que comme préoccupation non pas de se réaliser comme adulte libre mais comme consommateurs/esclave toujours prêt à acheter les dernière merdes à la mode.

Extrait d'une étude de la sociologue Dominique Pasquier :
«L’un des traits majeurs, c’est la fin d’une forme de hiérarchie culturelle (dans les créations, dans l’offre culturelle), celle qui mettait au sommet de la hiérarchie la culture du livre, la culture des humanités. Par exemple, des travaux ont montré qu’il n’y avait aucune culpabilité à ne pas lire de livre, au contraire : « lire, c’est pour les vieux, pour les gens qui n’ont rien à faire, pour les bourgeois, etc. ». On voit donc se développer une contre-hiérarchie : finalement, ce sont les produits culturels qui sont en haut de la hiérarchie dans la culture juvénile… En même temps, se sont créées d’autres formes de hiérarchie, de domination chez les jeunes du même âge, une sorte de vie interne, comme un isolat par rapport au reste des hiérarchies culturelles historiquement constituées.

Les conséquences sociales et politiques de cette situation

-On va assister, en terme culturel, à un décrochage des élites de plus en plus net par rapport au reste de la population.
- Les élites, ce sont ces 5 à 6% de jeunes qui vont rester dans un encadrement culturel parental permanent, dont les parents n’ont pas fait l’erreur de croire que la culture du livre ne servait à rien, sachant que c’était un moyen de réussir à l’école. Elles s’en sortiront parce qu’elles on fait le bon pari au moment de la jeunesse.
- Le reste de la population est dans cette espèce d’insouciance qui fait que la culture livresque serait sans intérêt (pourtant on ne peut avoir un trajet scolaire élitiste en ne regardant que la télévision et en jouant aux jeux vidéo) »




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