ecoute le silence...



Pourquoi tout ce bruit alors que la vie nous gratifie des sons de la nature, des grillons, des oiseaux, des feuilles balancées par cette petite risée, du clapotis de l'eau, des vagues océanes nous enjoignant à cette communion universelle, dans notre unique vie ?Faut-il que vous soyez vide pour vous emplir de ces cris motorisés, lorsque le seul but de ces engins n'est plus un déplacement mais bien un rugissement gratuit, symbole d'un ennui tué à coup d'accélérateur, de cette musique volontairement décérébrante dans les grands commerces, de ces postes allumés en vain, sinon comblé le néant...
Combien sont passés prés de cette rivière et n'ont jamais gouté au glissement furtif de l'onde, lorsque le soleil au zénith nous convie à la rêverie, il semble alors que tout un univers qui paraissait immobile au candide se révèle à celui qui aura eu la patience infinie d'en saisir toute les subtilités cachées...

Le silence recèle quelques secrets à l'intention du contemplatif, celui qui possède la clef du simple émerveillement...


4 comments

comprendre a dit…

C'est là qu'on voit, aussi, la force des grandes entreprises qui font croire à tous, petits et grands, que le bonheur, le loisir, le divertissement se trouvent dans des produits ou services marchands. La nature, c'est gratuit, ne fait l'objet d'aucune pub, communication ou mise en valeur grand public. En fait, c'est tellement un non sujet que cela en fait une non valeur, un truc de vieux ou de ploucs. Voilà ce que pense la population de la nature, de la campagne : un truc nul et chiant. Bravo à ceux qui ont réussi à nous faire penser cela.

11 mai 2010 à 18:51
Cratès a dit…

Et pourtant quelle richesse dans la nature, pour autant que l'on ouvre grand les yeux et les oreilles. Un remède au stress, loin de l'agitation et du bruit, et ça n'a pas de prix !
Merci "comprendre" et à bientôt !

11 mai 2010 à 20:24
comprendre a dit…

Me revoilà ;) Personnellement, c'est la dimension "temporelle" qui me parle toujours le plus. "Loin de l'agitation" tu disais, et c'est tout à fait ça, le temps passe à son rythme, les saisons se déroulent, les jours se déploient, ici pas de place pour les hommes qui veulent tout faire courir. Les hirondelles reviennent, les vaches vont boire, on va "fermer les poules" à la nuit tombante etc. Loin de moi l'idée de faire du romantisme champêtre en carton (bio), mais admets quand même qu'on est plus en vie dans la nature, ou à sa proximité, que dans le RER ou à courir à dans les rues à 7 heures du mat pour aller embaucher !

12 mai 2010 à 00:12
Cratès a dit…

Tout à fait d'accord, un vieux toubib m'avait dit un jour que la mesure de l'homme est faite pour se caler sur le rythme du soleil et le pas des boeufs... et je crois qu'il n'avait pas tout à fait tord !

13 mai 2010 à 00:06