

Le roi et l'académie lui rendirent ses droits, il se remaria et les biographes nous indiquent qu'il eut une vie bien remplie.
Découvrir, redécouvrir, s'interroger, s'étonner... Un peu de l'auteur aussi... Juste une page sans prétention, sinon interpeller le quidam virtuel !
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La rencontre
"Plus incompréhensible encore leur sera l'état de l'homme qui souffre de la conscience effroyablement claire. Il s'agit de la douleur peu commune aux mortels de se trouver soudain trop "conscient de soi". Il est bien vain de tenter de faire naître, dans un esprit qui ne l'a pas expérimenté, l'approximation de cet état qui selon un déterminisme inconnu, en un instant soudain (ce que les gnostiques asiatiques ont pour convention de nommer le subitisme), plonge un être dans l'horreur froide et tenace du voile déchiré des antiques mystères (symbolisme utilisé d'ailleurs dans les écriture à propos du voile du sanctuaire) . C'est devant la disponibilité la plus absolue de la conscience, le rappel brusque de l'inutilité de l'acte en cours, sa vacuité, devenu symbole de tout Acte, devant le scandale d'être et d'être limité sans connaissance de soi-même. Essence de l'angoisse en soi qui fait les fous, qui fait les morts", dans cette ronde des cecitaires au feu divin, et où le gnostique se trouve en communion avec la multitude qui ignore cette liberté, dans cette abyssale solitude de l'être accompli.
Sensibilisé au travers de sa propre mort, éveillé à l'existence, l'introspectant se met alors en quête du soi intime, nu, sans image". C'est en mourant pour renaître vraiment (la résurrection est là)» que le gnostique aborde enfin son moi où, suprême a-dialectique, il reconnaît sa condition divine dans cette rencontre entre le créateur et sa créature, entre le soi et lui même. Rencontre qui érige enfin l'être pour sa réelle finalité, celui d'être totalement, sans intermédiaire issue d'une pensée factice par nature.
L'actant s'est métamorphosé enfin dans ce non-acte sublime pour parvenir à ce qu'il n 'a jamais cessé d'être sans le savoir jusque là !
Voici une petite plante sauvage que l'on croise partout sous nos latitudes.
Très robuste, décorative, sympathique pour coloniser agréablement les coins misérables de nos jardins ou balcons, demande peu d' entretient. Très tenace face au insectes et maladies. Elle serait originaire du Brésil et regroupe environ 800 espèces.
Un peu de couleur pour trois fois rien...
Photographe animalier, René Pierre Bille a su nous émouvoir par son attachement profond au monde sauvage, et notamment l'environnement Alpin.
Après avoir été raillé par les traditionnels imbéciles (et les pétroliers), M. Nègre, à force d'acharnement et de ténacité a réussi son deuxième pari, celui d'avoir, après plus de deux ans d'audit, conclu un marché avec la société indienne Tata qui lui a acheté une licence d'exploitation (enfin un grand groupe qui a compris qu'il fallait se détacher du tout pétrole et préparer le prochain tournant énergetique).
Plusieurs modèles seront proposées, dont des modèle Bi-énergie (1,5 a 1.7 l aux 100 km) qui en tournant rechargent les bouteilles d'air comprimées.
Des performances excellentes (tant pis pour les bagnolards de base, la vitesse est limité sur nos routes...), un prix modique pour préserver la qualité de l'air (qui lui n'en a pas !) et remettre un peu de silence dans nos villes. Il y a urgence, montrons l'exemple.
Caractéristiques techniques de la OneCATs le premier modèle proposée :
Démonstration :
Eligible à la prime d'état sur les véhicules émettant moins de 60 gr/Co2 par km
Une suite cet été avec les essais du journal science et avenir.
N'hesitez pas à demander une documentation (ici), voir à indiquer une intention d'achat (ici).
Il en est des écrivains comme des autres hommes, dès lors que les décennies passent, une majorité écrasante des célébrités arrivent au statut des «illustres inconnus».
Qui se souvient de Pierre Benoit, l'auteur fécond le plus vendu de l'entre-deux guerres ? J'avoue avoir fait sa connaissance récemment, en feuilletant une encyclopédie littéraire, en attendant de lire cet auteur assez particulier.
Succès dès le premier livre en 1918 (koenigsmark 1 million d'exemplaire vendus pour une histoire aux accents germaniques !). Il produira un ouvrage par an pendant 40 années de succès.
Quelques particularités :
- Chaque roman fait exactement 318 pages.
- Chacun d'eux contient une allusion à Gambetta.
- Toutes les héroïnes ont un prénom commençant par la lettre A.
Une phrase tirée de l'oeuvre de Chateaubriand figure dans chacun de ses romans. Aucun critique ne s'en est jamais aperçu !!!
Mi papillon (par les antennes, la façon de voler, l'aspect général), mi libellule (par leurs ailes nervurées et non écailleuses, des mandibules et non une trompe), il est classé non pas dans l'ordre des lépidoptères mais dans celui des neuroptères.
C'est l'ascalaphe souffré, ici saisi en pleine recharge solaire. Visible d'avril à fin juillet, dans le sud de la France.
perdu dans l'innocence d'une sieste,
les pattes dans le vide abyssal des rêves félins,
au doux soleil me chauffant les vibrisses,
dans l'attente de la pâté vespérale
et des aventures noctambulesques....
Par exemple les gaz de combustion des moteurs que nous utilisons tous les jours, comme le font les africains avec leurs lampes à pétroles à «effet Seebeck», récupérant la chaleur émise par la combustion pour alimenter une radio, un chauffe biberon etc (notons que les africains alimentent aussi la lampe avec de l'huile).
Production d'énergie possible sur la différence entre une surface froide et une surface chaude (effet Peltier, mécanisme alimentant des montres). Etude aussi sur des programmes spatiaux (espace froid et source radioactive chaude dans la sonde). Des voies à explorer sans retenues...
Des projets sont à l'étude pour des applications destinées aux véhicules à moteur. Pour les torchères des raffineries ce serait fort bienvenue !
Synthèse du rapport commandé par le pentagone sur le changement climatique. Au secours....
Il y a des preuves substantielles qui indiquent qu'un réchauffement global significatif aura lieu au cours du 21e siècle. Parce que les changements ont été jusqu'à présent progressifs et qu'ils sont supposés l'être dans le futur, les conséquences d'un réchauffement planétaire devraient être contrôlables pour la majorité des nations.
Cependant, de récentes recherches suggèrent qu'il est possible que ce réchauffement progressif entraîne un ralentissement abrupt de la circulation thermohaline océanique, ce qui pourrait entraîner des hivers beaucoup plus rudes, une réduction drastique de l'humidité au sol et l'apparition de vents plus violents dans certaines des régions qui fournissent actuellement une partie importante de la production mondiale de nourriture. Avec une préparation inadéquate, le résultat pourrait être une baisse significative de la capacité de l'écosystème de la Terre à supporter la population humaine.
La situation est déjà à la limite du supportable. Il va être dur de dire aux bovidés que nous sommes obligés de côtoyer chaque jours de changer de façon de vivre !!
Horloge de la population mondiale, cliquez ICI
Je vous présente un beau représentant de la famille des Orphys, l'Orphys pourpre qui est une orchidée sauvage vivace.
On remarquera que le pétale inférieur constitue une véritable «piste» d'atterrissage pour insectes, qui sont attirés par les phéromones reproduisant celles des femelles. Après atterrissage, le pollen est déposé automatiquement par une «tige» nommée "rostellum" et comporte une matière gluante. Un bel aéroport naturel, repas compris dans le voyage...
A ne cueillir qu'avec les yeux...
Tiré du web, je n'ai pu résisté à la diffuser sur ma modeste page.
Augustin MOUCHOT l'énergie solaire Né le 7 avril 1823 à Semur-en-Auxois (Côte-d'Or), mort le 4 octobre 1912 à Paris. | Impression du journal"Le soleil" |
Professeur au lycée de Tours, il est l'auteur d'un ouvrage sur le chaleur solaire et ses applications industrielles (1869), il conçoit une «chaudière solaire» destinée à la cuisson des aliments, puis met au point des machines thermiques solaires à concentrateurs métal.
Pionnier de l'utilisation de l'énergie solaire, il réussit à faire fonctionner, lors de l'Exposition de 1878, la presse à imprimer du journal Le Soleil grâce à la chaleur solaire.
Après l'étude de la chaleur solaire et de ses applications, il s'intéresse à une réforme cartésienne des différentes branches des mathématiques.
Encore un "utopiste" méconnu, mais qu'est-ce qu'on attend pour vraiment se bouger les fesses dans ce domaine ?
Passer pour un idiot au yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet (Courteline)
Une espèce de chardon qui pousse en camargue. Il me semble qu'il s'agit du «chardon penché», à la fleur bien protégée par une muraille d'épine.
Bien lové dans la fleur, à l'abri dans son château fort végétal, un scarabée commun s'est mis hors de portée des lézards...
(cliquez sur les photos pour les agrandir)
Des nouvelles du chat pour les fans...
Une bonne âme a pris en charge la toilette du chat, et l'a équipé d'un collier anti puces. Nous pouvons voir sur ce document son nouveau look. Il pose fièrement devant l'antre de son nouvel ami, qui l'accueil volontiers, lui procure une part de nourriture et une sympathique compagnie. Une insertion sociale réussi pour le chat grâce à un peu de générosité, voilà qui nous comble de joie !
Mais jusqu'où ira le chat ?
1859 : première exploitation du pétrole à des fins industrielles.
2003 : date estimée du pic pétrolier (mais est-on à 10 ans prés ?)
Fin des réserves : 2050 ?
Bilan : Vaporisation du précieux liquide dans l'atmosphère en peut-être deux siècles, dont un fort pourcentage en gaspillage imbécile de ce que la nature à mis des millions d'années à créer !
Une voie pour pallier aux biocarburants issus de l'agriculture (qui se substitut à une agriculture nourricière) serait le biodiesel tiré des algues (pas de terrain à exploiter, ni d'eau douce et rendement supérieur aux biocarburants).
Faudra-t-il créer des processus de récupération de carbone gazeux pour alimenter nos besoins en matériaux de synthèse, comme les plastiques à usage médical par exemple, et les autres matières plastiques dans les produits de tous les jours ?
D'ici cette date très proche, essayons de prendre le vélo pour les petits parcours, (certes, avec des si....les petites gouttes font les grandes rivières pourtant...), bénéfice immédiat garantie en argent et en santé...(moins d'accident sur les routes, moins de bruit, plus de sociabilité, moins de stress, bon, j'arrête ici.). Par contre, au niveau international, il semble que la politique de l'autruche soit toujours en vigueur, et les mesures ridicules face aux chambardements que constituera la fin d'une époque. Une réaction à 15O $ le baril ??
Comment baptiserons nos descendants (s'il en reste !) notre époque totalement dépendante de l'or noir ?
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse,sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi. Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Chacun sa chimère. C. Baudelaire