Pas si virtuelle que ça comme ne l'indique pas le titre. Il s'agit d'une nouvelle façon de prendre en compte la consommation d'eau, non par une consommation directe de celle-ci mais par l'usage que l'on en fait pour produire des biens de consommation, dans les échanges entres pays, notion définie par l'organisation du « Plan Bleu »( définition : l'eau virtuelle contenue dans un bien importé ou exporté correspond en première approche à la quantité d'eau consommé au cours de la production de ce bien). Un bon indicateur de l'exploitation des ressources aquifères. Dans l'excellent essai de Frédéric Lemaître : « demain la faim ! », nous apprenons que pour produire une tonne de blé en France, il faudra 450 m/cubes d'eau alors que pour la même quantité, il en faudra 8ooo m/cubes en Libye.

Lorsque l'on sait l'inégale répartition géographique de cette élément vital et de plus en plus rare, de par la nature des échanges mondiaux, assez inégalitaires à tout point de vue (nous importons des haricots de Madagascar ! Cette nouvelle notion permettra sûrement une meilleure appréhension des pénuries futures (et des guerres liées à l'eau qui ne manqueront pas de s'amplifier) si cette problématique n'est pas prise au sérieux une bonne fois pour toute !
2 comments
Bonsoir Cratès,
12 mars 2009 à 21:20Probleme oh combien difficile que tu mets en avant dans cet article. Et nombre de conflit qui sont ,en parti, dû à l'eau ne le dise pas...tel Israël et les Palestinien avec le Jourdain.
A tchao
Oui, je sais pas s'ils arriveront à s'en sortir de ce bourbier ! quel gâchis !!!
12 mars 2009 à 21:57Enregistrer un commentaire