Sarkis Bédoukian et la France



Comprendre à ouvert le débat sur son blog concernant l'identité nationale. Après avoir entamer le débat (je conseille à mes rares lecteurs d'aller y faire un petit tour) et fermé mon ordinateur, j'ai parcouru le livre d'Edmonde Charles Roux « l'homme de Marseille » où j'ai trouvé un article sur un résistant arménien, Sarkis Bédoukian et je me demandais ce qu'il penserait de l'identité nationale, lui qui est mort pour une certaine idée de la France. Un modeste hommage aussi à tout ces combattants à qui nous devons tant.





Extrait du livre "L'homme de Marseille"

Le sang de l'étranger

Le partisan qui figure sur cette photo s'appelait Sarkis Bédoukian. Il était Arménien et son regard en dit long. A ses côtés, on voit un autre franc-tireur qui, lui, était Grec. Celle qui les a photographiés était Polonaise, Julia Pirotte, reporter photographe et résistante.
Elle était juive et vivait avec ceux qui luttaient, sans jamais lâcher son Leïca. Quand cette photo fut prise, elle ignorait que sa sœur avait été arrêtée par la Gestapo pour faits de résistance et décapitée dans la prison de Breslau.
Quand à Sarkis Bédoukian, lui, à l'heure où on le photographiait, il ignorait qu'il allait mourir pour rendre sa liberté à un pays qui n'était pas le sien. Il tomba quelques instants plus tard en donnant l'assaut à la Préfecture.
On était le 21 août 1944.


Pour en savoir plus sur les résistants arméniens :