QUE RESTE-IL DE VOS REVES ?
Au souffle des siècles passées et des années de révolte, parmi le sang continuellement versé, ils reviennent périodiquement pour apporter dans notre vallée de larme quelques réconfort, quelques utopies.
Mais avons-nous appris quelque chose, depuis l'aube des hommes, sinon que les savoirs recèlent toujours deux faces. La part de l'ombre, hélas, revient souvent victorieuse, possède mille visages, s'insinue insidieusement dans les coeurs jusqu'à les transmuer en marbre froid, alchimie de la terreur sans cesse renaissante dés que la foule commence à vénérer les nouveaux dieux de la haine aveugle à la raison du sage. Ces crises spasmodiques semblent ne jamais finir ; est-ce un cycle inhérent à notre condition, qui voudrait que nous soyons amnésiques malgré les informations dont nous sommes submergés, pour embrasser toujours le mauvais côté de Janus ?
Dans « la planète des singe », les gorilles avaient ôté à l'homme tout pouvoir de s'instruire pour protéger ce qui pouvait encore l'être (l'humanité s'étant auto détruite avant l'essor des primates), ils pensaient que ce penchant à l'autodestruction était une composante de l'âme humaine et que la moindre parcelle de science lui servait pour tuer son semblable, et évidemment le reste de la création. Un roman ?
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