Le bateau coule





Au rythme de sa consommation actuelle, l'humanité aura besoin de deux planètes au début de la décennie 2030 pour répondre à ses besoins, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).

Nous ne cesserons encore et encore de dire, de redire, de re-redire que c'est le comportement individuel de chacun de nous qui seul pourra faire tomber la pression écologique, par un peu de frugalité, de recentrage sur l'essentiel dans notre quotidien.

Peut-être que «la crise» financière aura du bon par le ralentissement industriel, moins de fumée toxique, de déchets produit (en terme de déchet, je veux aussi parler des gadgets fabriqués le temps d'une mode et qui finirons invariablement à la poubelle). En ce qui concerne la pauvreté, n'en déplaise aux imbéciles qui nous serinent le contraire et dont nous n'avons aucun doute sur les intérêts qu'ils servent, elle ne sera pas résolu par la croissance mais par une plus juste répartition des richesses, ça aussi faudra-t-il toujours le répéter jusqu'à la fin des temps qui, écologiquement, se rapproche à grands pas...