Ah, les fous...






Comment vous expliquer que la vue de cette merde médiatique continuelle me donne la nausée et ne m'inspire que la fuite si je suis obligé de la subir. Comment vous dire ce qu'elle a de plus inutile que tout, dans ce peu de temps qui nous est imparti, du calvaire à laisser son esprit s'anesthésier au sein du vacuitaire absolu. Il n'y a rien à rien à gagner là-dedans mais tout à y perdre. Par la contagion de cette oisiveté mentale, qui risque de devenir, par la nature facile de notre "penchant" humain, une habitude.
Libre à vous d'entrer par la grande porte, celle de la bêtise, du futile et du clinquant, oubliant la petite lucarne tapis dans l'ombre. Vous avez perçu de la lumière et du bruit, et, tel le papillon de nuit attiré par le projecteur, vous ne sentirez même pas vos ailes brûler.
Je préfère la petite porte donnant sur la salle sombre et quasi déserte, au silence invitant à la réflexion et au dialogue métaphysique, et, j'essayerai de gravir tant bien que mal, souvent sous le sourire moqueur des imbéciles, quelques marches vers une connaissance qui vous rebute. Il ne vous restera que ce faux sentiment d'exister à travers le tumulte et l'inutile (pléonasme), dans une vie vécue par procuration.





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