les églises, les textes...
Il est consternant d'entendre certains exégètes « officiels » nous dire que les textes gnostiques, ceux de Nag Hammadi notamment, seraient apocryphes dans leurs visions du Christianisme véritable à contrario des textes dit canoniques pour la seule raison qu'ils sont postérieurs au Christ ! Or, ces derniers furent aussi écrit bien après la mort du Christ. Qu'est-ce donc qui donne la véracité dans cette affaire ? L'antériorité d'un texte qui d'ailleurs ne reflète souvent que la vision de son auteur ? du moins sa volonté à faire passer un message personnel, puisque rien, absolument rien n'a été écrit pendant la vie du Christ !! cette optique semble bien fallacieuse, rien ne présupposant de l'authenticité des textes canoniques si l'on retient le seul critère temporel...
Dans le même ordre d'idée, et pour reprendre les mêmes argumentations que l'église « officielle » utilise à l'encontre de ses détracteurs, les dogmes n'ont aucune justification puisque on n'en trouve nulle trace dans les écritures reconnues par Rome ! Le dernier en date, celui de l'Assomption en est l'exemple type (promulgué 1917 ans après la mort du christ !). Que quelqu'un me trouve la trace dans les évangiles d'une élévation corporelle de Marie ? On me rétorquera que cela touche le domaine de la foi, alors d'accord, le débat devient clos puisque la foi s'entend à la croyance, qui peut débordé sur tout, sans se poser la moindre question qu'en à la véracité d'un dogme quelconque, ouvrant ainsi la voie à tout les totalitarismes possibles (les cultes des lendemains qui chantent ne sont-ils pas aussi des messianismes laïques, avec tout le cortège des martyrs pour la cause, des idoles, des cellules de partis ?).
Ils se sont donc octroyés l'unique primeur de l'interprétation des textes (en accord avec eux-même depuis le concile de Trente), sur un message dont ils sont par la nature même du message du Christ, étranger !
Le Christ annonce le royaume (ici et maintenant, dans un éveil intérieur, personnel, hors du contexte historique, de tout messianisme, de toute contrainte théologique, dogme, pour revenir à l'identité première, ontologique, de ce qui fait l'être), et c'est l'église qui est venue....
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