la colère du bronze de Victor Hugo
Feuilletant lors d'une courte attente la légende des siècles, je suis tombé sur ce poème dont je vous transcris quelques passages et dont je vous laisse seul juge sur ces mots si présents encore et que je trouve résumer très justement la bovitude ambiante face aux nouvelles tyrannies.
Et voilà donc l'emploi que vous faites, vivants,
de moi l'airain, vous cendre éparse aux quatre vents !
Ainsi la certitude est morte ! Ainsi la rue,
offre en exemple un fourbe à la foule accourue,
d'un voleur, d'un goujat : ce doit être un héros !
(…)
Mais de quoi donc sont fait les hommes ? C'est à croire
que l'ordure est pour vous ressemblante à la gloire...(...)
Ah Hugo, ta statue serait trop grande s'il fallait l'ériger à la hauteur de ton oeuvre... Que jamais tu ne sombres dans l'oubli parmi les oubliés de l'histoire, ceux tu as défendu contre vents et marées...
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