matière et réalité
Dans l'infinité des choses à contempler ce n'est pas ce que je vois qui est bien réel mais le reflet de mon esprit qui se réfléchit sur chaque parcelle d'univers qui m'est alloué de voir.
Existe-t-il autre part que dans l'esprit qui l'appréhende ? La distance, si infime soit-elle, constitue déjà une séparation entre ce que je crois instantané, la présence de l'objet à un temps T, et la perception que j'en ai, à l'instant T + x, où x = la distance lumière qui me sépare de lui d'avec ma rétine.
Donc pas de présence immédiate et première distorsion de cette prétendu réalité intrinsèque des choses.
Si je descends de plus en plus dans ce qui devrait constituer la matière, cela me donnerait à voir des particules séparées entres elles par des abimes de vide que n'aurait rien à envier le vide intersidéral, particules elles mêmes constituées d'autres éléments jusqu'à aboutir (dans l'état actuel des connaissances) aux particules sans masse ni charge, après avoir croisé les particules ayant à la fois des propriétés ondulatoires et corpusculaire. Le vide caractérise donc la structure atomique des objets dont nous pensons qu'ils ont une inamovible existence.
Nous en venons à néantiser un monde qui pourtant donne corps à cette conscience et lui donne finalement une réalité qui lui permet d'exister par cette confrontation objet/sujet. Paradoxe où du vide nait la conscience, et de la conscience nait cet univers personnel que se construit chaque individualité et qui n'est constitué que de vide !
Le mot matière est-il bien approprié ? Où se trouve donc la réalité des choses ?
Je ne me souviens plus qui avait dit : là où il me semble voir de la matière, ce ne sont en fait que des formes...
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