aux ondes du temps, ils se sont fracassés,
une vague résurgence m'y fait écho parfois,
au milieu des êtres disparus dans ce brouillard,
qui étiole peu à peu leurs visages,
leurs vaines espérances mortes nées.
Aussi j'aime m'isoler en ce lieu inétendu,
où le temps s'estompe tout d'un coup,
ou l'âme est à couvert de l'orage,
et la pensée démystifiée des mirages ambiants.
Loin des criards vitupérant leur bêtise,
les fous de Sénèque, de Brassens,
de leur yeux déjà putrides,
et leurs pensées prédatrices...
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