quand la chrétienté vient d'orient, visage d'Antoine le grand

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Combien pense que la chrétienté ne doit ses bases que dans le secteur géographique occidental, alors que tout ou presque y vient d'Orient. De Jésus, né en Galilée, à saint Augustin, né à Thagaste, de père romain et de mère berbère (que l'église fera sainte, ste Monique) et qui sera l'un des principaux Père de l'église.
Antoine (Antoine l'Ermite, v 251-v 356) lui, est un égyptien né à Côme, qui choisit la voie solitaire afin de chercher en lui une relation intime avec dieu. Précurseur des anachorètes (les ermites), nombre de courants monastiques prendront exemple sur sa vie, que ce soit de façon perpétuelle (monastères du mont Athos, monastère de la Grande Chartreuse en France...) ou temporaire, à l'instar de ce que l'on a nommé les reclus au moyen age, en passant par des personnalités connus tel Charles de Foucauld.
Il part à l'age de vingt ans s'isoler dans le désert à Pispir. Cependant, le « maitre » Antoine attire auprès de lui des hommes qui ont ce perpétuel besoin de se trouver un guide spirituel. Voulant se détacher un peu plus de la « communauté humaine », il part en Thébaïde, partie de l'Égypte entourée de désert, propice à la méditation, loin des hommes et du tumulte. Apôtre d'une vie simple et pacifique, l'église su le rajouter à son calendrier (pour paraphraser Henri Vincenot)...