au rythme du soleil




Quelques pas à l'ombre d'une forêt, en bordure de plage, dans ce sentier perdu, quoi de plus vivifiant ? 
Le négatif s'en retourne vers son néant, l'homme redevient ce qu'il n'a jamais cessé d'être, marchant au pas des bœufs et au rythme du soleil, constamment à la rencontre avec soi-même, vers la source...
C'est peux-être cela le grand malheur des êtres, cette précipitation générale, vers quoi, pourquoi ? Penser à faire, demain, tout à l'heure, bientôt..... et ce”maintenant”, qu'elle place a-t-il dans cette course vers le néant ?
Le poète, le rêveur, l'écrivant, le philosophe, l'eveillé, celui qu'on nomme sans le connaitre parfois “l'original” a décroché de cette course absurde. Il n'est pas “hors concours”, il ne se projette pas, ne vit pas par procuration dans un futur qui n'existe que dans sa pensée présente. Il se suffit a lui-même car il sait être, en harmonie avec le tout, et n'attend rien car tout est déjà là....





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