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"Ne pleure pas parce que c'est fini, souris parce que c'est arrivé." "Don’t cry because it’s over, smile because it happened" Theodor Seuss Geisel
La rencontre
"Plus incompréhensible encore leur sera l'état de l'homme qui souffre de la conscience effroyablement claire. Il s'agit de la douleur peu commune aux mortels de se trouver soudain trop "conscient de soi". Il est bien vain de tenter de faire naître, dans un esprit qui ne l'a pas expérimenté, l'approximation de cet état qui selon un déterminisme inconnu, en un instant soudain (ce que les gnostiques asiatiques ont pour convention de nommer le subitisme), plonge un être dans l'horreur froide et tenace du voile déchiré des antiques mystères (symbolisme utilisé d'ailleurs dans les écriture à propos du voile du sanctuaire) . C'est devant la disponibilité la plus absolue de la conscience, le rappel brusque de l'inutilité de l'acte en cours, sa vacuité, devenu symbole de tout Acte, devant le scandale d'être et d'être limité sans connaissance de soi-même. Essence de l'angoisse en soi qui fait les fous, qui fait les morts", dans cette ronde des cecitaires au feu divin, et où le gnostique se trouve en communion avec la multitude qui ignore cette liberté, dans cette abyssale solitude de l'être accompli.
Sensibilisé au travers de sa propre mort, éveillé à l'existence, l'introspectant se met alors en quête du soi intime, nu, sans image". C'est en mourant pour renaître vraiment (la résurrection est là)» que le gnostique aborde enfin son moi où, suprême a-dialectique, il reconnaît sa condition divine dans cette rencontre entre le créateur et sa créature, entre le soi et lui même. Rencontre qui érige enfin l'être pour sa réelle finalité, celui d'être totalement, sans intermédiaire issue d'une pensée factice par nature.
L'actant s'est métamorphosé enfin dans ce non-acte sublime pour parvenir à ce qu'il n 'a jamais cessé d'être sans le savoir jusque là !
Les Grecs connaissaient-ils déjà le
calculateur analogique ? Une mystérieuse machine, découverte près
de l'île d'Anticythère, commence à livrer ses secrets.
Deux
tempêtes au même endroit, à deux mille ans d'écart, ont forcé
les chercheurs à changer leur regard sur le développement
technologique de la Grèce antique. En 1901, des plongeurs surpris
par une tempête se réfugient sur l'île d'Anticythère, entre le
Péloponnèse et la Crète. L'alerte passée, ils explorent les eaux
autour de l'île et découvrent, dans l'épave d'un navire naufragé
un siècle avant notre ère, un formidable trésor archéologique.
Parmi les statues et les pièces, un
mystérieux objet de bronze de la taille d'un ordinateur portable,
présentant sur ses deux faces des cadrans gradués et mobiles. Très
vite on comprend que ce mécanisme permettait de présenter divers
phénomènes astronomiques et de calculer les dates d'éclipses de
Soleil et de Lune, ainsi que celles des Jeux olympiques.
Patiemment reconstituée ces dernières
années à partir des quatre-vingt-deux fragments de roues dentées,
d'aiguilles, d'axes et de tambours éparpillés dans la cargaison, la
fabuleuse machine d'Anticythère fait apparaître une somme de
savoirs et de savoir-faire dont on n'imaginait guère capables les
mathématiciens de la Grèce antique.
Mais si le mécanisme a été créé à
Syracuse, comme semblent l'indiquer les dernières études de
l'équipe de chercheurs internationale qui a exploré les mystères
de cette machine, il n'est pas interdit d'y voir l'héritage du grand
Archimède, né dans cette ville une centaine d'années plus tôt.
Rien n'oblige quiconque à rechercher une personne qui a choisi de ne plus communiquer avec les siens.
L'idée que chacun est libre de refaire sa vie au loin est stipulée dans les articles 1 et 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Toute personne a parfaitement le droit de disparaître.
La bibliothèque de Cratès
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test
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Un petit test avec une application sensée reproduire des sons de chat, et
ici ce miaou voudrait dire une sorte de salutation féline. Pluton accourt
et...
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On ne cherche pas volontairement à faire une photo particulière, elle vient
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Au coin du chemin, sous nos pieds, là où le regard se pose, dans la
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toujours de q...
Pensées félines
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Les chats n'en finiront jamais d'inspirer les hommes, qu'ils soient poètes,
peintres, écrivains ou sculpteurs. Chacun dans son domaine peut facilement
ex...
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse,sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi. Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
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