Une chanson que ceux qui n'aiment pas les chiens ne pourront jamais comprendre...
Baltique, (1986-2002), est la chienne labrador noire emblématique du président de la République française François Mitterrand.
Le 11 janvier 1996 à Jarnac, trois
jours après la mort de l'ancien président, Baltique est présente
sur le perron de l'église où a lieu les funérailles. Elle est
tenue en laisse par Michel Charasse, ancien ministre du budget,
durant toute la cérémonie (Moment qui a inspiré la chanson de Renaud).
(Source : Wikipedia)
Ils ont peut-être eu peur que je
pisse
Sur le marbre du bénitier
Ou pire que je
m'accroupisse
Devant l'autel immaculé
Peur que je ne lève la
patte
Quelque part dans les allées
Où siège cette foule
ingrate
Qui nous parle d'humanité
Ils ont considéré
peut-être
Que c'est un amour pas très catholique
Que celui
d'un chien pour son maître
Alors, ils m'ont privé de cantiques
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu
reconnaîtra les chiens
Me voilà devant la chapelle
Sous
cette pluie qui m'indiffère
Tenu en laisse par un
fidèle
Allergique aux lieux de prières
Les gens parlent à
côté de moi
Tu as de la chance toi au moins
La souffrance ne
t'atteint pas
L'émotion c'est pour les humains
Et dire que ça
se veut chrétien
Et ça ne comprend même pas
Que l'amour dans
le cœur d'un chien
C'est le plus grand amour qu'il soit
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu
reconnaîtra les chiens
Je pourrais vivre dans la rue
Être
bourré de coups de pieds
Manger beaucoup moins que mon dû
Dormir
sur le pavé mouillé
En échange d'une caresse
De temps en
temps d'un bout de pain
Je donne toute ma tendresse
Pour
l'éternité ou plus loin
Prévenez-moi lorsque quelqu'un
Aimera
un homme comme moi
Comme j'ai aimé cet humain
Que je pleure
tout autant que toi
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu
reconnaîtra les chiens
Un jour pourtant je le sais bien
Dieu
reconnaîtra les chiens
Baltique
L'éditeur Hachette fit écrire quatre tomes de « mémoires » de l'animal, les Aboitim, pastiches du Verbatim de Jacques Attali, sous le nom d'auteur « Baltique ». L'auteur de ces « mémoires de Baltique », longtemps non identifié, est Patrick Girard, qui a travaillé, pour les deux premiers tomes, en collaboration avec Stéphane Benhamou, frère de Georges-Marc Benamou, auteur d'un livre sur les derniers mois de François Mitterrand (Le Dernier Mitterrand, 1997) et qui aurait gracieusement fourni des sources5. Le premier tome des Aboitim fut publié conjointement par Hachette et sa filiale Carrère, les trois suivants par Édition N°1, une autre de ses filiales :
Aboitim. 1., sous-titré « Neuf années dans les secrets de François Mitterrand », Hachette-Carrère, Paris, 1996, 218 p, (ISBN 2-01-237066-7).
Aboitim 2. Ma part d'héritage, Éditions N°1, Paris, 1997, 227 p., (ISBN 2-863-91789-7).
Aboitim 3. Pour solde de tout compte, Éditions N°1, Paris, 1997, 213 p., (ISBN 2-86391-836-2).
Aboitim 4. Oua-oua m'a dit, Éditions N°1, Paris, 2001, 186 p., (ISBN 2-8461-2026-9).
Les trois premiers tomes furent regroupés dans Aboitim : la compil, Éditions N°1, Paris, 2001, 622 p., (ISBN 2-8461-2038-2).
Parallèlement, une autre filiale de Hachette Livre, Calmann-Lévy, a également publié, en 1996, un autre volume de « Mémoires du labrador de François Mitterrand » (sous-titre imprimé en couverture de l'ouvrage) :
Baltique, Le gros secret : propos recueillis par Patrick Rambaud, Calmann-Lévy, Paris, 1996, 205 p., (ISBN 2-7021-2610-3).
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