IMPERMANENCE UNIVERSELLE ET QUESTIONNEMENT PUERIL (micro-article certes)


Considérons le décalage, infime à l'échelle planétaire (au quotidien) mais non moins réel, entre la vision de ce qui nous entoure et l'existence réelle des objets observés. Si nous multiplions à l'échelle spatiale cet effet, nous observons un univers dont la majorité des astres sont déjà morts alors qu'ils en existent autant qui sont déjà nés mais dont, pour ces derniers, la lumière ne nous est pas encore parvenus.

Donc je ne t'observe jamais vraiment en direct, et toute observation est par nature subjective, car tu as changé de position entre l'image produite et celle qui est parvenue à mon cerveau (sans compter la place du culturel et du cultuel dans la représentation, subjective aussi, que je me fais du monde).

La chose observée existe-elle véritablement hors de celui qui l'appréhende ?

1 comment

Anonyme a dit…

Dans le mythe de la Caverne comme exposé par Platon dans "La République", la réalité au sein de la caverne est transposée en ombres et échos, et l'acquisition de la connaissance et de la lumière ne vient que de ce que l'on acceptera de subir l'éblouissement, et de concevoir une autre vérité que celle perçue.
Mais encore, cette lumière, qui suit la courbe du temps dans l'espace et dont nous ne percevrons toujours qu'une image déjà passée, n'est-elle pas allégorique de ce savoir après lequel l'Homme court sans jamais le rattraper ?

10 mars 2008 à 23:30