Je mange et bois, tu me brosses et à mon bon vouloir, je me caresse sous tes doigts, laissant mes griffes souvent te titiller en toute impunité.
Oui, s'il est bien un petit roi dans bien des demeures, c'est moi, qui te toise d'un regard que les plus grands aristocrates n'ont rien à m'envier, jalousant même secrètement ce pouvoir que je possède de faire ma volonté d'une simple gestuelle. Et du moindre de mes caprices tu t'exécutera en pensant être mon maitre alors que tu me sers fidèlement avec toute l'attention d'une mère pour son petit...
Je sais que je peux sans gène aucune prendre les meilleures places, les coins douillets, ton meilleur fauteuil où tu n'osera pas me déloger pour ne pas me sortir d'une sieste bien mérité après mes agapes mitonnées par tes soins.
Qui pourra dire que je t'appartiens, ou que tu es mon maitre ?
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