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"Ne pleure pas parce que c'est fini, souris parce que c'est arrivé." "Don’t cry because it’s over, smile because it happened" Theodor Seuss Geisel
La rencontre
"Plus incompréhensible encore leur sera l'état de l'homme qui souffre de la conscience effroyablement claire. Il s'agit de la douleur peu commune aux mortels de se trouver soudain trop "conscient de soi". Il est bien vain de tenter de faire naître, dans un esprit qui ne l'a pas expérimenté, l'approximation de cet état qui selon un déterminisme inconnu, en un instant soudain (ce que les gnostiques asiatiques ont pour convention de nommer le subitisme), plonge un être dans l'horreur froide et tenace du voile déchiré des antiques mystères (symbolisme utilisé d'ailleurs dans les écriture à propos du voile du sanctuaire) . C'est devant la disponibilité la plus absolue de la conscience, le rappel brusque de l'inutilité de l'acte en cours, sa vacuité, devenu symbole de tout Acte, devant le scandale d'être et d'être limité sans connaissance de soi-même. Essence de l'angoisse en soi qui fait les fous, qui fait les morts", dans cette ronde des cecitaires au feu divin, et où le gnostique se trouve en communion avec la multitude qui ignore cette liberté, dans cette abyssale solitude de l'être accompli.
Sensibilisé au travers de sa propre mort, éveillé à l'existence, l'introspectant se met alors en quête du soi intime, nu, sans image". C'est en mourant pour renaître vraiment (la résurrection est là)» que le gnostique aborde enfin son moi où, suprême a-dialectique, il reconnaît sa condition divine dans cette rencontre entre le créateur et sa créature, entre le soi et lui même. Rencontre qui érige enfin l'être pour sa réelle finalité, celui d'être totalement, sans intermédiaire issue d'une pensée factice par nature.
L'actant s'est métamorphosé enfin dans ce non-acte sublime pour parvenir à ce qu'il n 'a jamais cessé d'être sans le savoir jusque là !
En dehors des effets de l'activité humaine, toute
espèce est amenée à disparaître suivant les lois de l'évolution.
L'espèce humaine est la dernière branche des Homo, ce qui
indiquerait une extinction dans quelques centaines de milliers
d'années, bien que le fait que certaines espèces animales soient
quasiment inchangées depuis des millions d'années, peut relativiser
la chose.
L’homme peut se voir parfois accusé de tous les
maux, dont celui de menacer la biodiversité de la planète. Malgré
que son comportement soit tout à fait discutable dans bien des cas
et ait causé ou accéléré la disparition de certaines espèces,
soit par négligence, soit par cupidité, il arrive bien loin
derrière la nature pour ce qui est des extinctions massives. Les
changements climatiques, les explosions de volcans, les tremblements
de terre, les chutes de météorites, les incendies naturels, les
maladies, etc., le tout rangé sous l’expression de "catastrophes
naturelles", ont exterminé beaucoup plus d’espèces et
appauvri autrement plus la biodiversité que l’homme, apparu il y a
à peine 3 millions d’années. La sélection naturelle fait son
œuvre.
Ce que l'on sait, c’est
que les grandes extinctions de la fin du Permien, du Trias et du
Crétacé, ne peuvent pas être imputées à l'homme, et "Mère
nature", elle, reste aveugle, décimant tout autant l’être
humain lors de catastrophes qui touchent parfois des populations
entières, que les animaux et la nature.
Tu proposes toujours des trucs excellents ! J'enregistre le lien pour regarder le reportage. Intéressante ton approche mais je me demande cependant si on ne cherche pas, à travers cette vision, à se donner bonne conscience, ou au moins à minimiser notre responsabilité directe dans la destruction de l'écosystème en cours (comprendre : après tout c'est pas grave, c'est déjà arrivé, ce n'est jamais que la 6e extinction de masse, ben cette fois on en sera à l'origine... pour la première fois !) Bof bof... En plus tout le monde sais que ce sont les OVNI qui ont tué les dinosaures, pas la nature ;) rires
Merci, je pensais aussi que tu aimes ce genre de reportage. C'est vrai que le plus grand prédateur c'est quand même l'homme, et que nous sommes au début d'un grand chambardement dont nous sommes seuls responsables, excepté bien sur en cas de rechute d'un astéroïde tueur ou d'une éruption d'un supervolcan, mais là, toute la science du monde risque d'être inefficace...
Rien n'oblige quiconque à rechercher une personne qui a choisi de ne plus communiquer avec les siens.
L'idée que chacun est libre de refaire sa vie au loin est stipulée dans les articles 1 et 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Toute personne a parfaitement le droit de disparaître.
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Les chats n'en finiront jamais d'inspirer les hommes, qu'ils soient poètes,
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Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse,sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte ; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants ; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture ; et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi. Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres ; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos ; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir ; sous la coupole spleenétique du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère ; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
2 comments
Tu proposes toujours des trucs excellents ! J'enregistre le lien pour regarder le reportage. Intéressante ton approche mais je me demande cependant si on ne cherche pas, à travers cette vision, à se donner bonne conscience, ou au moins à minimiser notre responsabilité directe dans la destruction de l'écosystème en cours (comprendre : après tout c'est pas grave, c'est déjà arrivé, ce n'est jamais que la 6e extinction de masse, ben cette fois on en sera à l'origine... pour la première fois !) Bof bof... En plus tout le monde sais que ce sont les OVNI qui ont tué les dinosaures, pas la nature ;) rires
2 janvier 2014 à 16:54Merci, je pensais aussi que tu aimes ce genre de reportage. C'est vrai que le plus grand prédateur c'est quand même l'homme, et que nous sommes au début d'un grand chambardement dont nous sommes seuls responsables, excepté bien sur en cas de rechute d'un astéroïde tueur ou d'une éruption d'un supervolcan, mais là, toute la science du monde risque d'être inefficace...
2 janvier 2014 à 20:20Enregistrer un commentaire