le manuscrit secret du Moyen Âge Hans Talloffer 1459






Le livre sur le Combat de Hans Talhoffer daté de 1459 est un des plus mystérieux manuscrits du Moyen-Âge au monde. Il est composé de 150 feuillets en papier écrit en dialecte Souabe, et dans ses pages illustrées y est regroupée une collection unique d'images de combats sanglants, de personnages portant de curieux accoutrements, de duels, de machines de guerre et d'inventions insolites.
Les pages de ce manuscrit inconnu ont été ramenées à la vie grâce à la technologie actuelle de restauration, mais encore aujourd'hui, la majorité de son histoire et de son contenu reste inexpliqué.
Daprès le manuscrit, la véritable histoire de l'Europe durant le Moyen-Âge se révèle être violente, secrète, spirituelle, et contient une mine de connaissances, preuve que la société médiévale était bien plus sophistiquée et étrange que nous le pensions.

Hans Talhoffer, 1420-1490, est le plus connu de tous les maîtres escrimeurs germains du sud au XVe siècle. Il est contemporain au maître d’armes Paulus Kal, avec qui les manuscrits suggèrent une rivalité professionnelle. Talhoffer enseigna selon la tradition de Johannes Liechtenauer.
Le nom de Talhoffer apparait dans les archives de Zurich, qui indiquent comment il enseigna occasionnellement près du Rathaus, le conseil municipal, en 1454.
Il est l’auteur de plusieurs traités illustrés décrivant les méthodes de combat utilisant une grande variété d’armes comme la dague, l’épée longue, le bâton et le combat monté, et incluant le combat à mains nues telle la lutte.

Le Moyen Âge, comme le faisait dire Henri Vincenot dans son « Pape des escargots », n'était pas un âge moyen, loin s'en faut...


2 comments

comprendre a dit…

Bonjour ! C'est marrant ce choix de publication, un manuscrit de 1459 qui propose des techniques de combat et des armes sophistiquées d'attaque ou de défense. En attendant c'est bien sympa, je n'en avais jamais entendu parlé (du manuscrit) du coup j'ai mis de côté la vidéo et je l'ai regardée hier midi en déjeunant (moules !). J'ai été étonné par le principe des duels judiciaires "mixtes", quelle boucherie... Sinon, sur le fond : je suis convaincu, comme l'un des intervenants, que le manuscrit était une sorte de catalogue de démarchage (l'intervenant parle de "CV") pour vendre des techniques et des inventions à des seigneurs. Pourquoi j'en suis convaincu ? Parce que De Vinci faisait exactement la même chose : "vous serez le plus fort avec cette machine extraordinaire qui vous permettra de couler les navires sans même que l'ennemi n'ait vu vos soldats ! Payez-moi, hébergez-moi, nourrissez-moi et je ferai de vous un homme puissant dans une cité prospère !" D'ailleurs, De Vinci a recyclé un grand nombre des inventions tirées du siècle précédent, dont le scaphandre ou le tank qui sont évoqués dans la vidéo, c'est une rumeur tenace qui lui attribue la paternité d'à peu près tout ce qu'on trouve dans ses manuscrits. Pour en revenir à nos moutons, j'ai découvert la technique de la demi-épée, j'en avais entendu parler mais je ne comprenais pas en quoi cela consistait, j'imaginais que c'était une épée de plus petite taille. Par contre, je n'ai pas été convaincu par l'explication donnée pour l'écrevisse, à mon avis c'était bêtement un engin de transport (il est question d'explosifs dans l'engin, l'idée était peut-être de le transporter en sécurité pour éviter qu'on ne se l'approprie... l’ancêtre du fourgon de la Brink's en fait !). Voilà pour les quelques observations, merci pour la proposition ! comprendre

6 septembre 2015 à 13:17
Cratès a dit…

Coucou Comprendre,

Moi aussi j'ai été surpris par cette découverte. Les description concernant la fabrication de certaines armes est bien faite (les premiers canons par exemple), ou le rôle de l'armure, en condition réelle. On voit tous les bénéfices des nouvelles recherches, mises en pratique, pour voir que nous n'avions souvent qu'une vue statique et erronée des anciennes techniques (je pense aussi à l'archerie revu par Lars Andersen). pour la demie épée, on comprend maintenant le pourquoi d'un garde en croix (bien visible sur les gravures anciennes).


Bien vu au sujet de De Vinci, génie mais aussi fin diplomate !

12 septembre 2015 à 12:07